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dimanche 6 septembre 2015

Paraty - Brésil

Bonjour à tous!

Nous sommes arrivés à Paraty il y a quelques jours.

Ici le temps semble suspendu. Rien n'a changé depuis notre dernière visite il y a un an. Les amis sont toujours là, les paysages inchangés et le weekend, il y a toujours une ambiance endiablée dans les rues chaleureuses de la vielle ville.  On se sent un peu comme à la maison, dans cette baie au petit air de Paradis.

Notre traversée entre l'Uruguay et le Brésil s'est bien passée. Notre équipage polyglotte garde un super souvenir de cette navigation et finalement c'est l'anglais qui a dominé les conversations... Difficile d'apprendre le portugais, à l'accent très marqué, quand l'espagnol résonne encore dans nos têtes.
L'Uruguay est derrière cap vers le Brésil!

Jorge, l'uruguayen, est allé voir sa fille qui habite à Sao polo, la mégalopole de plus de 11 millions d'habitants, deuxième plus grande ville d'Amérique latine. Quant à Ronaldo, le brésilien, il est retourné travailler dans le restaurant de sa mère à Guaruja (ville côtière proche de Sao polo) restaurant au kilo, très commun ici au brésil. Il passera peut être nous voir un de ces weekend avec le petit voilier de 7 mètres qu'il a construit lui même.

L'équipage au complet. Entre nous, Jorge et Ronaldo.

Au sujet de la traversée, nous avons mis au total 10 jours pour parcourir 900 miles, ce qui pour Paradise est un record de lenteur. La cause de cette faible vitesse est l'écosystème particulièrement bien développé sous la coque manquant d'antifouling.

Des conditions parfaites offrent une belle allure à Paradise (presque) toutes voiles dehors.

A notre départ de Punta Del Este, nous n'imaginions pas que la coque était si sale et plonger dans une eau marron où nagent de gros lions de mers n'est pas très motivant.
Nous avons finalement plongé dans des eaux cristallines et  "relativement" chaudes au sud de la baie de Ilha Grande, où se trouve Paraty.
L'ile Alcatrazez, au sud de l'ile Sao Sebastiao 

Là, nous avons enlevé le plus gros, soit des moules et des cracas (bernacles en français): coquillages au socle calcaire hyper adhésif... Toute cette vie installée sous nos pieds nous a fait perdre de la vitesse et donc du temps (moins 1 nœud soit 2 jours en plus...). Espérons qu'une fois l'entretien mécanique effectué  avec notre amis mécanicien franco-brésilien Jean Luc, nous aurons le temps de mettre le bateau au sec et de faire peau neuve à notre bon vieux Paradise et ainsi filer à vive allure vers le grand sud!

Mais chaque chose en son temps. Les bricolages ont commencé et on ne perd pas un instant de ce temps précieux que nous avons lors de cette escale/chantier à Paraty, où il fait bon vivre.

Ça bosse dur dans la cale moteur!