Bonjour,
Je vous écris du
village d’Abraao, la capitale d’Ilha Grande, où nous sommes retournés avec notre nouvel équipage. Un
petit coup de vent, rarissime dans la région, nous a poussé à plus de neuf
nœuds sous trinquette seule. Ça roulait un peu, mais tout le monde à bord avait
"bon pied, bon œil" de « marin ».
Marie-Anne et Fred
restent avec nous quelques jours et nos deux nouveaux équipiers, Michel et Yves,
(des amis d’Arnaud), nous ont rejoints lundi 25. Ils restent avec nous jusqu’à la
fin du mois d’octobre et repartiront d’Ushuaïa.
Victor et Céline ont repris leur route vers le
Sud. Ils sont partis vers L’Uruguay : 1400 kilomètres de marche et d’auto-stop ;
ils veulent éviter de prendre le bus. Pour eux c’est une nouvelle aventure qui
commence. Ça a été un plaisir de les avoir à bord, ils nous ont bien aidés.
Victor qui n’avait quasiment jamais mis
les pieds sur un voilier il y a de ça quelques mois, est aujourd’hui un très
bon matelot. Céline, qui avait un peu peur de la mer, s’est finalement habituée à
l’univers marin. Elle s’est révélée super active à bord (le bateau était
toujours nickel, c’est une vraie fée du logis), elle m’a beaucoup aidée et
nous a montré ses qualités de cuisinière en nous faisant de très bons plats.
Nous nous
retrouvons donc à 6 sur Paradise, jusqu’au vendredi 29. Ensuite Marie-Anne et Fred vont
nous quitter pour continuer leur séjour Brésilien, cette fois par la terre.
Hier soir, en
rentrant du village, le capitaine a eu une idée de génie : un petit coup de barre
et de poignée de gaz à droite pour nous diriger vers un petit pécheur au mouillage ; et
après une négociation amicale - et peu efficace - nous sommes repartis avec une
magnifique dorade coryphène de 4 kilos qui a avantageusement remplacé les
saucisses fumées qui attendront patiemment leur tour dans le congélateur !
Dans une petite
semaine, nous retournerons à Paraty à la marina De Eugenhio, où le capitaine à réussi
pour le coup, à négocier une place dans des conditions financières optimales
(mais chut, nous avons l’obligation de rester discret quant au prix). Nous
resterons donc un mois au ponton. Cela va nous être très utile, car nous avons
l’intention de faire quelques travaux à bord, nous aurons donc eau douce et électricité
à volonté : le luxe !
Nous profitons de
nos vacances encore quelques jours sur Ilha Grande, mais aujourd’hui le soleil
est timide et nous ne sommes pas très motivés pour nous balader dans la forêt.
C’est un bon prétexte pour flâner dans les rues d’Abrao…
Mouillage de parati - mirim |
Saco de la Velha |
Parati-mirim |
Saco de Mamanga
Abraao |
Le nouvel equipage sous les couleurs de Paradise ! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire